25/01/2018

Résistance en Palestine : Poursuivre le chemin de la libération N° 3 - Janvier 2018





le martyr Ibrahim Abu Thuraya : pour que vive al-Quds
« La conscientisation est une des batailles les plus importantes dans notre conflit avec l’entité sioniste. Notre victoire dans cette bataille est la clé de la libération » Abbas Shuman, directeur adjoint d’al-Azhar.

Au moment où les Palestiniens poursuivent leur soulèvement contre la déclaration de Trump concernant la ville d’Al-Quds, le président américain annonce sa décision de ne plus financer l’UNRWA, agence de l’ONU fondée pour aider les Palestiniens à supporter leur exil, en attendant leur retour à leur terre et leurs propriétés, situées dans les territoires occupés en 1948. 

La nouvelle décision américaine vise à supprimer le droit au retour des Palestiniens, en supprimant ce qui fait leur spécificité, par rapport à tous les réfugiés dans le monde, celui d’être « secourus » par une agence internationale spécifique en attendant leur retour. En attaquant Al-Quds et la question des réfugiés, l’administration US tente de liquider la question palestinienne dans son ensemble, en passant par un environnement arabe qui devrait, selon elle, faire pression sur les Palestiniens et les obliger à accepter le « marché du siècle ». Lors de son court séjour en Palestine occupée et dans la région, l’envoyé de la présidence américaine, Mike Pence, a confirmé les craintes nationales arabes et palestiniennes, notamment après son discours agressif au Knesset sioniste, où il a repris les mythes sionistes les plus délirants pour annoncer l’ère trumpienne.

Face au danger de liquider la cause palestinienne dans les instances internationales (car la cause ne peut être liquidée tant que survit un seul résistant palestinien), le conseil central de l’OLP n’a fait que se limiter au programme défini par Mahmoud Abbas, dans ses grandes lignes, qui consiste à stopper les négociations avec l’entité coloniale sous l’égide des US, et les quelques recommandations allant au-delà ne seront certainement pas suivies (stopper la coordination sécuritaire avec l’occupant et stopper momentanément la reconnaissance de l’entité sioniste par l’OLP), tant que la clique de Abbas mène « le jeu ». Les pressions exercées sur Mahmoud Abbas, par l’Union européenne et des régimes arabes, et son insistance à poursuivre la voie de « la résistance pacifique » et de « L’Etat palestinien aux côtés d’Israël » le placent en mauvaise posture.

Les décisions du Conseil central ne furent pas une surprise. Mais la véritable décision palestinienne est dans la rue, dans la résistance et les organisations de la résistance. L’opération armée ayant tué un colon rabbin près de sa colonie a fortement secoué les dirigeants sionistes et l’armée de l’occupation ayant cru avoir trouvé les résistants ont lancé tout un arsenal militaire contre les abords de Jénine, pour se retrouver bredouille…  Malgré les caméras de surveillance, malgré la coopération sécuritaire avec les renseignements de l’AP, les résistants poursuivent leurs attaques contre les sionistes, en Cisjordanie et dans les territoires occupés en 48, et les affrontements se poursuivent dans les bourgs d’al-Quds.  Les lois coloniales successives adoptées par le Knesset sioniste ou à l’étude sont responsables du décès du prisonnier Hussayn Atallah, de Nablus, privé de soins et détenu dans des conditions désastreuses dans les prisons de l’occupation. Des centaines de prisonniers, dont des enfants, restent sous la menace d’un décès, fautes de soins, puisque les dirigeants de la colonie sioniste ont décidé de durcir leurs positions envers tout Palestinien qui résiste à leur délire collectif. Plus que jamais, les prisonniers palestiniens ont besoin d’une large campagne d’information et de solidarité devant relayer la mobilisation des Palestiniens.

Martyrs tombés  entre le 25/12/2017 et le 25/1/2018

26/12/ 17 Dalal As’ad Lawlah, 9 ans (Awarta, Nablus), pour n’avoir pas pu être emmenée à l’hôpital, à cause des barrages de l’occupation.
30/12/17 Jamal Mohammad Muslih, 20 ans, de al-Maghazi (bande de Gaza), a succombé à ses blessures, lorsque les forces de l’occupation ont tiré sur les manifestants sur la bande « frontalière ».
Firas Tamimi, 17 ans, de Dayr Nazam (Ramallah), exécuté le 7/1
Rami Issa Ass’ad, 38 ans, du village Qurtas (Bayt Lahem), écrasé par un colon sur la route coloniale 60 entre al-Quds et al-Khalil.
Ameer Abu Musa’ed, 16 ans, camp d’al-Breij, Gaza, exécuté par les soldats sionistes le 12 janvier, lors d’une manifestation.
Ali Qino, 16 ans, de ‘Iraq Bourin, lors d’affrontements avec l’occupant, le 12 janvier.
Abdallah Zaydan, pêcheur de Gaza, 33 ans, tué par la marine égyptienne, alors qu’il se trouvait en mer. Les organisations de la résistance réclament une enquête.
Ahmad Abdel Jabir Salim, 24 ans, exécuté le 15/1 par l’occupant au cours d’affontements dans Jayyus, région de Qalqylia. Une balle tirée par un sniper l’a tué d’un coup.
Ahmad Jarrar (31 ans) exécuté par une force spéciale de l’occupant dans les environs de Jénine, le 17/1 lors d’une campagne militaire visant à tuer les membres de la cellule ayant mené l’opération près de Nablus, tuant le colon rabbin.
Le prisonnier Hussayn Atallah, de Nablus, 57 ans, est décédé suite à la négligence médicale de l’occupant, le 20/1. Condamné à 35 ans de prison pour résistance à l’occupant, le prisonnier détenu depuis 20 ans, a découvert il y a quatre mois, être atteint de cancer. Les autorités sionistes ont refusé sa libération pour être soigné, et ne l’ont pas soigné, laissant le cancer s’étendre. Une politique systématique de l’occupant pour tuer les prisonniers palestiniens.

Chronique de l’Intifada

La résistance frappe, au sud de Nablus le soir du 9 janvier. Un colon rabbin (35 ans) est tué par les résistants, alors qu’il se trouvait dans sa voiture, qui circulait sur les voies coloniales. 22 coups tirés en 40 secondes, par un ou plusieurs résistants. Les forces de l’occupation sont dans l’incapacité de trouver les résistants. Le colon tué fut l’un des fondateurs de la colonie « Jaafat Gilad » dans la région de Nablus. Les organisations de la résistance ont salué cet acte de bravoure.

Le 17, une compagnie d’élite de l’armée d’occupation s’aventure dans la région de Jénine pour tuer les résistants ayant mené l’opération près de Nablus. Les résistants, ayant senti la présence des forces sionistes, les prennent de court et tirent, faisant un blessé grave parmi les sionistes. Un résistant décède, mais les autres s’enfuient. L’occupant est toujours à leur recherche. L’armée sioniste a subi une nouvelle défaite, face à des résistants déterminés. 300 soldats et officiers de l’occupation, aidés par des hélicoptères et 30 blindés ne sont parvenus qu’à démolir trois maisons appartenant à la famille Jarrar et à tuer un résistant. Liberman s’enrage et lance des menaces. La bataille entre les sionistes et les résistants a duré 8 heures, puis la population de Jénine et des alentours est accourue pour affronter l’occupant. 

26/12 Le village de Ayn Mahel, dans les territoires occupés en 48 manifeste contre la visite de Netanyahu au village, décidée par le conseil local, organe installé par l’administration sioniste.  

27/12, la voiture du ministre sioniste Ardan est frappée par des pierres lancées par les jeunes à Abu Diss. L’occupant considère qu’il s’agit d’une grave défaite de la sécurité sioniste, puisque la « visite » du ministre était planifiée. Le bourg de Anata a été le théâtre de violents affrontements avec l’occupant, qui ont duré tard dans la nuit. D’autres affrontements ont eu lieu dans al-Issawiya et à Selwan, où les jeunes ont attaqué une voiture de la police sioniste avec des bouteilles incendiaires. Les affrontements dans Selwan et Abu Diss ont duré pendant trois jours. 

Le bilan des Palestiniens blessés au cours du vendredi de la colère (29 décembre) décidé par les organisations islamiques s’élève à 170 blessés, dont 5 blessés graves, les forces de l’occupation n’ont pas hésité à tirer des balles réelles contre des manifestants.

En Jordanie, le 29/12, les manifestants ont crié « pas d’ambassade américaine sur la ville arabe d’al-Quds », « Ambassadeur américain, hors de Amman », « le peuple veut libérer la Palestine ». 

31/12 Des affrontements ont eu lieu dans Abu Diss, à l’est d’al-Quds entre l’occupant et les manifestations. L’occupant a tiré, blessant 7 Palestiniens par des balles et 23 Palestiniens par asphyxie.

Les forces de l’occupation bloquent l’entrée du village Dayr Nazzam, au nord-ouest de Ramallah. Elles envahissent les maisons et obligent les élèves à sortir de leurs écoles.

Le vendredi 5 janvier, de nombreuses manifestations ont eu lieu en protestation de la déclaration de Trump malgré le mauvais temps. A Gaza, les manifestants se sont massés à la ligne « frontalière » avec les colonies de l’entité sioniste, en affirmant le cacractère arabo-musulman de la capitale palestinienne. Les forces de l’occupation ont réprimé la manifestation hebdomadaire à Qfar Qaddoum, qui réclame l’ouverture de la rue bloquée depuis 14 ans par la colonie « Kadoumim » sur les terres du village. 

Les femmes organisent plusieurs sit-in et manifestations, en Cisjordanie et à Gaza, pour dénoncer la décision de Trump (faire de la ville d’al-Quds, la capitale de l’entité sioniste) et affirmer l’arabité d’al-Quds. A Gaza, le conseil de l’action féminine du Mouvement du Jihad Islamique a organisé le sit-in devant la bande « frontalière » avec l’entité sioniste, près de Shaja’iyya. Au cours du sit-in organisé dans Bab al-Amoud, à l’entrée de la vieille ville d’al-Quds, les policiers sionistes ont insulté et frappé les manifestantes (8 janvier). Les femmes se sont également rassemblées autour de la sœur de la prisonnière handicapée Israa Jaabis, Mona Jaabis, pour réclamer sa libération immédiate et ordonner les soins nécessaires.

Le 11 janvier, des affrontements ont eu lieu entre les forces de l’occupation et des dizaines de jeunes, à l’entrée ouest du village de Takou’, région de Bayt Lahem, suite à l’installation de caméras de surveillance par les sionistes à l’entrée du village. Le même jour, de violents affrontements ont eu lieu à Nablus, après l’invasion de la ville par les forces sionistes, qui sont montées sur les toits des maisons et se sont déployées autour de l’université al-Najah. Suite à l’opération de la résistance qui a tué un colon, les sionistes confisquent les caméras de surveillance installées par l’Autorité palestinienne, pour voir les enregistrements, étant à la poursuite des résistants. Des appels ont été lancés pour la destruction des enregistrements, dans toute la Cisjordanie du Nord, pour empêcher les sionistes d’y trouver quoi que ce soit. Au cours de son invasion de Nablus, l’armée « israélienne » a arrêté Muadh Rihan, 30 ans, frère des martyrs Mohammad et Issam Rihan. Et de leur côté, les colons ont encerclé la ville, lançant des pierres et des déchets sur les quartiers.

Le 12/1, vendredi de lutte contre l’occupation et la décision de Trump. Les manifestations se déroulent dans la bande de Gaza, sur la bande « frontalière » avec les colonies et à l’intérieur de Gaza. Des affrontements ont eu lieu, les soldats sionistes ont tiré sur les manifestants faisant de nombreux blessés. Ce jour-même, des miliers de citoyens ont manifesté dans les rues des villes jordaniennes réclamant la fin des relations avec l’entité sioniste et dénonçant la politique américaine. Le vendredi 19/1, à l’appel du mouvement du Jihad islamique en Palestine, des manifestations se déroulent dans la bande de Gaza, protestant contre le plan de liquidation de la Palestine par l’alliance israélo-américaine. 

Samedi 20/1, des affrontements ont lieu à Qalqylia et à Jénine, dans la Cisjordanie occupée. Des manifestants palestiniens dans la rue Salaheddine dans al-Quds sont sauvagement attaqués par la police sioniste. Au même moment, des affrontements ont lieu dans Abu Diss. A Kfar Qaddum, lors d’une manifestation, un secouriste est blessé par l’armée d’occupation.

Au cours de la troisième semaine de janvier, un groupe de résistants attaque une patrouille « israélienne près de la colonie Kyriat Arba, dans al-Khalil, en lançant 5 engins incendiaires. Un soldat de l’occupation est blessé après avoir été écrasé par le résistant Jihad Elias Jaabari, 55 ans, dans al-Khalil, qui a été arrêté. Un colon a été blessé dans Hazma, bourg d’al-Quds,  et un autre dans Sinjil, où des affrontements ont eu lieu. Un colon a été blessé dans la vieille ville d’al-Quds, par des pierres lancées par des jeunes.

Répression et purification ethnico-religieuse

Au cours de l’année 2017, l’occupant sioniste a démoli près de 154 maisons et structures (commerciales et agricoles) dans les différents quartiers et bourgs d’al-Quds. Il a obligé les propriétaires de 13 maisons à les démolir eux-mêmes. Il a menacé de déruire 555 maisons pour les mois prochains. Les colons se sont emparés de 6 maisons au cours de l’année. Les autorités occupantes ont approuvé la construction de 16252 unités coloniales dans plusieurs colonies dans et autour de la ville. Elles ont arrêté 2216 Maqdissis, la moitié au mois de juillet et au mois de décembre. Elles continuent à confisquer les corps de trois martyrs maqdissis, Musbah Abu Sbeih, Fadi Qunbur et Nimr al-Jamal. 

Le conseil de planification de l’occupant a approuvé la construction de 200 unités de logement colonial dans la colonie « Oranit », 50 logements dans la colonie « Bets’il » dans la vallée du Jourdain (al-Aghwar) (10/1). Selon la presse, le gouvernement sioniste a l’intention de construire 1100 unités de logement colonial en Cisjordanie occupée. 

Un projet de l’Autorité palestinienne devient un projet sioniste : il s’agit de la construction d’un aéroport international dans la ville de Ariha, dans al-Aghwar. Ce projet, soutenu par le ministre américain Kerry, avait été refusé par les sionistes. Aujourd’hui, ces derniers s’en emparent, dans le but d’élargir la colonisation dans al-Aghwar. Il s’agit de construire plusieurs hôtels sur les terres de Nabi Moussa (Bqay’a), un centre industriel, un aéroport et une ligne de chemin de fer le reliant à l’aéroport « Ben Gourion » dans al-Lid occupé. 

Le village al-Araqib dans le Naqab occupé est démoli, pour la 124ème fois au cours des 5 dernières années, par les envahisseurs sionistes. Le village résiste toujours et ses habitants refusent de partir.

Le 2/1, le Knesset sioniste approuve la loi sur « al-Quds unifiée », loi qui interdit de diviser la ville palestinienne dans le cadre d’un règlement et de la garder sous l’autorité sioniste. 

Au cours de l’année 2017, les autorités sionistes ont volé 9784 dunums des terres de la Cisjordanie occupée, y compris al-Quds. 8 nouvelles colonies ont été implantées dans ces territoires et l’occupant essaie d’élargir 60 colonies sur les terres volées.

L’armée d’occupation étudie la possibilité d’imposer l’ordre militaire sur des quartiers d’al-Quds situés hors du mur d’annexion, comme le camp de She’fat et Qfar Aqab. Ce qui signifie de près de 20 bourgs seront considérés comme la zone C de la Cisjordanie, alors que leurs habitants, en majorité, portent la carte de résidence en tant que Maqdissis. Pour des spécialistes, cette mesure fait partie de la guerre démographique que l’occupant mène dans al-Quds, en voulant repousser les Palestiniens hors de leur ville pour y installer des colons.

Le conseil central orthodoxe en Jordanie et Palestine affirme détenir des documents prouvant que le patriarcat grec de l’église a vendu des terrains appartenant à l’Eglise à l’institution sioniste et à des associations de colons. Ces documents ont été remis au conseil central de l’OLP l’invitant à prendre position. Ils prouvent la vente de terrains dans al-Quds, à Bab al-Khalil, Bab-Hatta et Bab al-Maghariba. Le conseil dénonce la confiscation du pouvoir de l’Eglise orthodoxe par une minorité grecque qui dilapide ses richesses. 

Le colonel en retraite Youssef Sharqawi a été enlevé par l’occupant sur un barrage militaire à l’est d’al-Quds, à bord d’un taxi. Il faisait partie de l’appareil sécuritaire de l’autorité palestinienne. Il a été remis en liberté quelques jours plus tard.

Le député membre du knesset sioniste Aron Hazan a attaqué un bus transportant les familles des prisonniers, de la bande de Gaza, au cours de son trajet vers la prison pour la visite familiale. Il est monté à bord et a insulté les familles. Des mères de prisonniers ont réussi à lui répondre en proclamant que leurs enfants sont des héros dont elles sont fières. La responsabilité du CICR, organisateur des trajets, est directement mise en cause dans cette agression caractérisée. 

Le procureur sioniste réclame 4 perpétuités pour le résistant prisonnier, Omar Abdel Jalil (19 ans), qui a mené l’opération dans la colonie Halmish. Le tribunal de l’occupation a reporté, le 8 janvier, l’examen de la prisonnière maqdissie Fadwa Hamadeh (30 ans) du bourg de Sour Baher, pour la huitième fois consécutive. Elle avait été arrêtée le 12/8/2017 dans sa propre maison. Le tribunal militaire de Salem a reporté l’examen du dossier du prisonnier sheikh Khodr Adnane, accusé d’appartenance et d’activité au sein du mouvement du Jihad islamique.

L’occupant arrête 6 pêcheurs le 9 janvier, dans la mer de Gaza, dont 2 enfants, Mohammad Akram Abu Foul, 9 ans, et Mohammad Awad Sa’idi, 10 ans. La veille, la marine sioniste avait arrêté deux pêcheurs également et confisqué leurs barques. Il arrête le 14/1 10 jeunes de la ville d’al-Quds, dont le prisonnier libéré Sbeih Abu Sbeih, peu de temps après l’avoir libéré. Parmi les autres Maqdissis arrêtés, Tayseer Abu Sbeih, Ala’ Abu Sbeih, Lou’ai Nasreddine.

Les services de renseignements de l’occupant interdisent une conférence de presse des responsables politiques, religieux et associatifs maqdissis, pour lancer le « cri d’al-Quds ». Le lieu où devait se tenir la conférence a été encerclé et plusieurs responsables arrêtés. Les responsables voulaient expliquer la situation actuelle de la ville d’al-Quds, qui vit à l’heure américano-sioniste, où la colonisation et la judaïsation se sont accentuées, notamment après les lois votées par le Knesset sioniste. La lettre que voulaient adresser les conférenciers à l’opinion internationale affirme qu’ils refusent la décision américaine et inclut un appel au monde arabo-musulman de se diriger vers al-Quds.

Profanation des lieux saints

17/1, 150 colons profanent la mosquée al-Aqsa, protégés par les policiers sionistes et des forces spéciales. Ils arrivent le matin et pratiquent leurs rituels talmudiques dans l’enceinte de la mosquée. Les fidèles qui se trouvaient dans la mosquée sont parvenus à les chasser aux cris de « Allah Akbar ». Les policiers de l’occupation sont intervenus pour réprimer les fidèles.  Le 10/1, 138 colons ont profané la mosquée al-Aqsa, parmi eux 60 employés dans l’administration coloniale. Le 14/1, 105 colons ont profané la mosquée.

L’occupant interdit de faire des travaux dans la mosquée al-Aqsa. Les Awqaf musulmans n’ont pas réussi à réparer les fils électriques ni à éclairer le dôme du Rocher. Aucune réparation n’est possible, selon la police de l’occupation. Malgré l’interdiction, les employés des Awqaf se sont mis au travail, ainsi que les jardiniers. Mais les inspecteurs sionistes ont menacé d’arrêter quiconque enfreint leur interdiction. Selon le député sioniste Gluck, « un jour viendra où nous pourrons démonter le dôme du Rocher, le déplacer ailleurs pour qu’on puisse construire notre temple à la place ».

L’occupant prépare la construction d’un pont « touristique » pour les piétons, au sud de la mosquée al-Aqsa, d’une longueur de 197 mètres. Des équipes de la municipalité sioniste ont commencé à creuser à Selwan pour ce pont. La population visée par ces travaux, sur leurs terres, ont chassé les équipes. Depuis plusieurs années, la municipalité de l’occupation interdit à ces propriétaires des terrains de les cultiver, en vue de les confisquer pour des travaux de judaïsation. Al-Azhar a fermement condamné l’intention de constuire ce pont au sud de la mosquée al-Aqsa, pour « masquer le caractère musulman de la ville d’al-Quds ». 

Un rapport du ministère des affaires religieuses dans l’Autorité palestinienne signale 210 violations des lieux saints en Palestine au cours de l’année 2017. Outre les profanations quotidiennes de la mosquée al-Aqsa, les sionistes, officiels ou colons, les violations ont visé les employés des Awqaf et ont poursuivi des creusements sous la mosquée. D’autre part, les églises ont subi des violations, comme l’église des Salésiens, qui a été profanée par des grafittis racistes. Les violations des mosquées dans la Cisjordanie occupée ont été nombreuses, comme la mosquée du prophète Younes, dans al-Khalil, la mosquée Bilal b. Rabah, dans Jénine, la mosquée Umar b. al-Khattab dans Qalqylia. Mais c’est la mosquée al-Ibrahimi dans al-Khalil qui a été la victime de plusieurs profanations et violations au cours de l’année. Les appels à la prière y ont été interdits plusieurs fois, il a été fermé devant les fidèles à plusieurs reprises, alors que les colons pouvaient le profaner. Des caméras et des portiques électroniques ont été installés, des caravanes pour les colons y ont été installés.

Dans les prisons de l’occupation

Le prisonnier Hussayn Atallah, de Nablus, 57 ans, est décédé, faute de soins, dans un hôpital de l’entité sioniste, où il a été emmené quelques jours avant son martyre. Les autorités sionistes ont pris la décision de ne pas soigner les prisonniers malades, et notamment ceux dont l’état de santé est précaire. Elles refusent de laisser leurs familles les soigner et de leur payer les soins, comme elles refusent de les libérer pour se faire soigner au sein de leurs familles. 

Le prisonnier Ayub Ya’qub al-Assa (33 ans) de Ubaydya, dans la province de Bayt Lahem, a entamé une grève de la faim le 10/1/ pour réclamer la fin de la détention administrative dont il est victime. Il refuse la prolongation de 6 mois de sa détention administrative. Il a été aussitôt enfermé dans les cellules de l’isolement. Né en 1984, il est marié et père de trois enfants. Il avait été arrêté auparavant pour militantisme au sein du mouvement du Jihad islamique.

Un rapport signale que le nombre des prisonnières palestiniennes s’élève à 57, dont 7 mineures (moins de 18 ans). 10 d’entre elles sont blessées et les autorités de l’occupation refusent de les soigner. Par elles, Lama Bakri, 17 ans, arrêtée le 13/12/2015 ; La prisonnière Abla Adam, 46 ans, mère de neuf enfants, arrêtée le 20.12.2015. Son état de santé réclame plusieurs opérations chirurgicales. La prisonnière Shuruq Dwayat, 20 ans, d’al-Quds, arrêtée le 9/10/2015. Elle est condamnée à 16 ans de détention pour résistance. La prisonnière Jihan Hshayme, 38 ans, arrêtée le 30/12/2016. Mère de trois enfants, détenue sans condamnation. La prisonnière Amal Taqatqa, 24 ans, de Bayt Fujjar (Bayt Lahem), arrêtée le 1/12/2014. La prisonnière Marah Bakir, 19 ans, de Bayt Hanina, al-Quds. La prisonnière Nourihan Awad, 19 ans, du camp Qalandia. Arrêtée avec sa cousine martyre Hadil Awad, à Yafa. La prisonnière Helwa Hamamra, 26 ans, arrêtée le 8/11/2015, près de la colonie Betar Ilit. La prisonnière Rawan Abu Ziyada, 26 ans, de Betlo, près de Ramallah, arrêtée le 15/7/2015 et condamnée à 9 ans de prison. Israa Ja’abis, 31 ans, de Jabal al-Mukabbir, arrêtée en 2015. L’occupant refuse de soigner ses brûlures au corps et au visage à 65%.   Elle a été condamnée à 11 ans de prison. Une campagne de mobilisation exige sa libération immédiate, étant donné qu’elle a été victime d’une explosion de sa voiture, et les soldats de l’occupation l’ont accusée d’avoir voulu mener une opération contre eux. Les soldats l’ont empêché de sortir de sa voiture en flammes, et ont claqué la porte de la voiture, sur sa main, dont les doigts ont été amputés.  

Après plusieurs semaines de grève de la faim, le prisonnier Rizq Rajoub, 61 ans, a arrêté son mouvement, après avoir reçu l’assurance que la détention administrative ne sera pas renouvelée. Il avait protesté contre la proposition sioniste de le bannir vers le Soudan. De santé fragile, Rizq Rajoub avait été plusieurs fois arrêté auparavant.

L’occupant prolonge l’arrestation de Ahed Tamimi et de sa mère Nouriman, pour les « besoins de l’enquête » dit-il. En réalité, l’occupant a décidé de « punir » et de « donner une leçon » à Ahed Tamimi, devenue le symbole de l’enfance révoltée contre l’occupant et martyrisée par lui. Il prolonge l’arrestation de sheikh Raed Salah, « sheikh al-Aqsa », reportant sa comparution devant les tribunaux de l’occupation jusqu’à la mi-mars. L’occupant prolonge la détention administrative, pour la deuxième fois, de Wahid Abu Maria (51 ans), dirigeant au mouvement du Jihad islamique en Palestine, dans la province d’al-Khalil.

Les prisonniers détenus dans la prison de Ramon, dans le sud du pays, ont menacé de se lancer dans un mouvement de protestation suite à l’attaque par le sioniste Aaron Hazon du bus transportant leurs familles pour la visite familiale. Ils ont mis en garde les autorités de l’occupation contre une quelconque provocation de ce genre qui pourrait survenir dans l’avenir.

200 membres des forces spéciales des prisons investissent le 4 janvier la section 3 de la prison de Haddarim et confisque tous les livres et cahiers des prisonniers. 3000 livres sont ainsi volés, sous le prétexte que la direction des prisons n’a pas autorisé les prisonniers à étudier. La section 3 de la prison Haddarim enferme dans ses murs 60 prisonniers du mouvement Fateh, 25 du mouvement Hamas, 15 du mouvement du Jihad islamique et 10 des deux Fronts (populaire et démocratique).

Le prisonnier Nabil al-Mughir, 36 ans, de Arraba dans la province de Jénine, est isolé depuis plusieurs semaines à l’intérieur de la prison al-Jalame, et est interdit de visite de l’avocat. Il avait été arrêté en 2001 et condamné à 24 ans de prison, pour appartenance aux Saraya al-Quds. Malgré son état de santé (il souffre de plusieurs maladies), l’occupant l’a isolé pour interrogatoire. 

Dans la prison de Nafha, les prisonniers malades et blessés ne sont pas soignés. Le soi-disant médecin de la prison reporte indéfiniment les soins nécessaires et donne des médicaments qui accentuent le mal. C’est ce qui est arrivé au prisonnier Mohammad Khatib, 47 ans, qui avait été un des leaders de la grève de la faim au milieu de 2017. L’occupant a décidé de le punir, et le « médecin » lui a injecté une piqûre qui l’a rendu impotent. Le prisonnier Raed Badwan, 54 ans, de Biddu (Ramallah) a toujours les 7 balles reçues lors de son arrestation dans son corps, la direction de la prison refuse de les lui enlever et de le soigner.

En 2017, 6742 Palestiniens ont été arrêtés, dont 1467 enfants. 156 Palestiniennes, 14 députés, 25 journalistes. Au mois de décembre seulement, l’occupant a arrêté 926 Palestiniens, dont  30 blessés. Au cours de l’année 2017, 3 prisonniers ont rejoint les rangs des martyrs : Le prisonnier blessé Mohamad Amer Jallad, 24 ans, de Tulkarm, qui est décédé suite à ses blessures, deux mois après avoir été arrêté, la prisonnière blessée Fatima Taqatqa, 16 ans, de Bayt Lahem, décédée suite à ses blessures, deux mois après son arrestation, et Raed Salhi, 21 ans, de Bayt Lahem, décédé suite à ses blessures. Les trois martyrs sont décédés dans les hôpitaux de l’occupation.

La liste noire des normalisateurs et lutte contre la normalisation

Le directeur du centre Ibn Khaldoun, en Egypte, connu pour ses liens étroits avec l’administration américaine, dr. Saadeddine Ibrahim (80 ans) a accepté de se rendre dans l’entité sioniste pour donner des conférences sur la société égyptienne au centre Moshe Dayan. De nombreux écrivains égyptiens et arabes ont protesté contre ce geste normalisateur. Invité à la télévision sioniste, il a appelé à la normalisation avec l’entité coloniale et a fait les éloges de la « démocratie » sioniste. Rappelons qu’il est le « chouchou » des organisations de défense des ‘droits de l’homme’ dans les pays occidentaux. 

Le syndicat des journalistes égyptiens a d’autre part, publié un communiqué où il affirme qu’il a l’intention de prendre des mesures punitives contre tout journaliste qui normaliserait avec l’occupant.
Un quotidien saoudien mène une interview avec un responsable sioniste, Ishaq Hertzog, chef de l’opposition travailliste dans l’entité.

Le Qatar accueille un joueur « israélien » de tennis pour participer à un tournoi international. 

Une charte contre la normalisation médiatique avec l’occupant sioniste a été lancée de la capitale turque, au cours d’une conférence sur le sujet. Cette charte insiste sur le refus des journalistes (dont Nazih al-Ahdab d’al-Jazeera) de participer à une quelconque rencontre avec les sionistes, sous n’importe quel prétexte, leur refus d’accueillir sur leurs chaînes des responsables sionistes, ou des normalisateurs avec l’occupant. La Charte demande aux médias de boycotter ceux qui « discutent » avec l’occupant. Reste à savoir si la signature de la charte par un journaliste d’al-Jazeera implique l’ensemble des journalistes de la chaîne ou non.

Un haut couturier libanais affirme être fier d’avoir conçu la robe d’une « israélienne », ancien soldat de l’armée d’occupation et actrice.

Une conférence de presse est tenue à Beirut (Liban) le 23/1 pour dénoncer la non-interdiction de la diffusion du dernier film de Spielberg, sioniste notoire, dans les salles de cinéma. Les comités contre la normalisation avaient réclamé le boycott du cinéaste, mais le ministre de l’intérieur est passé outre. Il a en fait enfreint la décision du comité officiel de boycott, qui a suivi la décision du comité de boycott de la Ligue arabe. 

La presse palestinienne

Walid Qitati écrit à propos de Ahed Tamimi : L’image de la jeune militante palestinienne Ahed Tamimi affrontant les soldats de l’occupation, en leur donnant des coups de pied, en les giflant et les expulsant de sa maison représente le même défi que des milliers de Palestiniens font tous les jours, lors des affrontements avec l’occupant, mais sans caméras pour fixer leur défi et les crimes de l’occupant. Ce qui a mis en colère l’ocupant, c’est l’image qui montre le défi palestinien à l’ordre « israélien ». C’est pourquoi il va l’arrêter, la condamner et la laisser en prison le plus longtemps possible ».

Dans un article de Isma’il Muhra (centre Atlas), sous le titre de « la fonction politique des statistiques de l’armée (d’occupation) des opérations de la résistance (7 janvier), l’auteur écrit : « les divers gouvernements « d’Israël » ont toujours bien utilisé les chiffres statistiques pour les mettre au service de leurs agendas politiques. Lorsqu’ils souhaitent les utiliser pour montrer le danger grandissant de la résistance, ils envoient leurs meilleurs porte-paroles militaires et analystes pour présenter au public des statistiques sur le nombre de fusées, l’augmentation des armes et leur puissance à frapper les buts à l’intérieur de l’entité, sans oublier les objectifs non-dits de l’ennemi. Cela a pour but de diaboliser l’ennemi, de le dépouiller de son humanité et de montrer que leurs revendications de liberté et d’en finir avec l’occupation ne sont que des mensonges qui cacheraient leurs vrais objectifs. D’un autre côté, les mêmes gouvernements peuvnt utiliser les mêmes statistiques pour montrer le contraire et saluer les politiques des gouvernements, qui ont réussi à éloigner le danger et à minimiser le danger, et que rien ne peut menacer la stabilité de l’entité, qui devrait poursuivre la judaïsation du pays et sa politique agressive. 

« La peine de mort nous donne de la force et de la détermination pour lutter » écrit Tayseer al-Ghouty, en réponse à la proposition de loi du Knesset sur l’exécution des résistants. Pour l’auteur, cette loi précipite l’entité coloniale vers sa fin, car elle montre le vrai visage laid de l’entité sioniste et lui ôte le masque de la démocratie. De plus, cette loi met fin à l’illusion de « coexistence » avec cet occupant et aux projets de ceux qui courent après le mirage de la paix avec lui, et renforce les sentiments de haine envers lui dans le cœur des Palestiniens. Finalement, cette loi prouve que le choix de la résistance et du martyre est la seule voie vers la liberté et l’indépendance, et donne davantage de force et de détermination aux résistants.

Communiqués et déclarations

Sheikh Nafez Azzam adresse un message à la nation et à ses ulémas, leur rappelant le devoir de s’opposer aux colonalistes envahisseurs. « Les ulémas doivent être à la pointe de l’intifada et à la tête des manifestants dans le monde arabe ».  

Sheikh al-Azhar, l’Imam Ahmad Tayyib, a souligné l’importance d’introduire l’histoire de la ville d’al-Quds dans les manuels scolaires des pays arabes. Il a déclaré que « les jeunes arabes et musulmans ne sont pas préparés à affronter les mensonges sionistes avec sérieux ».

Sheikh Ikrima Sabri déclare : « qui abandonne al-Quds abandonne la Mecque et Médine ».

Daoud Shehab, porte-parole du Mouvement du Jihad islamique en Palestine déclare : le peuple palestinien n’a pas besoin de l’argent américain, que le président Trump transforme en pot-de-vin, en contrepartie de la participation à des négociations vaines, qui donnent à « Israël » une nouvelle occasion pour avaler la terre ».

Un communiqué du Mouvement du Jihad islamique en Palestine dénonce les appareils sécuritaires de l’Autorité palestinienne qui ont protégé le chef grec de l’église orthodoxe, le « traître » Théophilos, et lui ont permis d’entrer dans l’église à Bayt Lahem, malgré les protestations populaires contre sa présence. Théophilos a vendu de larges terrains de l’église orthodoxe en Palestine aux organismes sionistes.

Ahmad Modallal, dirigeant au mouvement du Jihad islamique en Palestine a déclaré, au sujet du projet de loi sioniste sur l’exécution des prisonniers, que cette décision ne fait qu’entériner le caractère criminel de l’occupant. D’ailleurs, les prisonniers ont subi les exécutions avant même ce projet de loi. Ce genre de lois ne peut influer sur le peuple palestinien ni sur sa résistance, « Si l’occupant pense que ses lois vont briser la volonté de la résistance, il s’illusionne ».

Dans une interview, l’adjoint du président du conseil législatif de l’Autorité palestinienne, Hassan Khrayshé, a déclaré, peu avant la réunion du conseil central de l’OLP, que cette réunion intervient trop tard, cela est dû à la concentration des pouvoirs entre les mains de Mahmoud Abbas. Il a ajouté : « notre expérience avec les institutions palestiniennes est qu’elles disent une chose mais pratiquent le contraire ». Il a approuvé l’attitude des mouvements du Jihad islamique et du Hamas, qui ont refusé d’assister à la réunion, disant que cette participation aurait servi à faire passer des décisions antinationales, sous le couvert d’unanimité, car leur participation ne serait que symbolique.

Dans la colonie

Un quotidien sioniste proche de Netanyahu a rapporté la nouvelle qu’un officier sioniste vivant dans la colonie « Har Hadar » a décidé d’aller vivre ailleurs, craignant pour sa vie, après que son nom ait été dévoilé pour avoir exécuté le résistant Nimr Jamal. D’après le quotidien, cet officier passe par des moments psychologiques durs.

Le journaliste sioniste du Haaretz, Gideon Levy écrit pour défendre Khalida Jarrar, membre de la direction du FPLP et député dans l’Autorité palestinienne. Pour cet auteur, Khalida Jarrar serait une opposante au régime, comme pourrait l’être un « israélien », ou bien … un Iranien opposé au régime iranien. Dans l’article, pas question d’occupation, de Nakba, de FPLP qui lutte pour la libération de la Palestine. Non, simplement une femme « pacifiste » qui élève deux enfants, opposé au « régime israélien ». Bref, de quoi faire pleurer de rage la militante et résistante Khalida Jarrar.

Le sioniste Iyal Zes écrit dans « Ysrail hyum » à propos de la Syrie, affirmant que pendant ces dernières années, « Israël » a dépensé des millions de shekels pour apporter une aide humanitaire aux groupes des opposants, à l’intérieur des frontières, afin d’assurer le calme dans la région. Il semble que les relations avec les opposants (au régime) ont donné espoir que « Israël » réussira à modifier radicalement les relations des habitants locaux avec « Israël » et à les rendre amicaux et même alliés sur le long terme. Mais ce dont ces habitants locaux vont se souvenir, c’es le fait qu’au lieu de les aider, « Israël » n’a rien fait pour les défendre quand l’armée syrienne s’est approchée de leurs villages ».

Des affiches publicitaires dans l’entité sioniste, où sont écrits des mots en arabe, suscitent des réactions racistes de la part du public colonial. Mais il semble que cette réaction ne vise non seulement les Palestiniens de 48, mais les juifs d’origine arabe devenus colons de l’entité, selon un article paru dans Haaretz. Selon l’auteur de l’article, l’institution sioniste a tout fait, depuis sa fondation, pour faire oublier aux juifs d’origine arabe, leur culture de base, et la campagne raciste actuelle à propos des affiches témoigne de la phobie institutionnelle envers les Arabes.

2 commentaires:

  1. Merci de nous donner ces informations sur la résistance des sumud ! Trop agé pour conduire des groupes sur votre terre, je veux continuer d'être informé. Chukrane

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  2. Nous vous remercions pour votre intérêt.

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